De janvier à juin, les recettes d'exploitation se sont stabilisées à 580,9 millions de francs, contre 581,9 millions un an plus tôt. Le résultat opérationnel s'est abaissé de 6% à 258,2 millions, dévoile un communiqué paru jeudi. Ainsi, le bénéfice net est affiché en baisse de 8% à 221,1 millions. Et, la rentabilité des capitaux propres (ROE) s'est établie à 11,5% après 12,9% un an plus tôt.

Du côté des charges d'exploitation, elles se sont faites plus pesantes de 5% à 283,5 millions, notamment en raison de la hausse des charges de personnel (+7%). Les effectifs ont été renforcés notamment dans les domaines de l'informatique et de la cybersécurité ainsi que pour le développement dans la gestion d'actifs, précise la banque.

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Les chiffres présentés sont inférieurs aux prévisions des deux analystes interrogés par AWP qui visaient un bénéfice semestriel de 227 et 230 millions.

Dans le détail, le résultat net des opérations d'intérêts s'est maintenu à 290,9 millions, grâce à la croissance des volumes d'affaires qui a compensé l'environnement de taux moins favorable, explique la banque. Celui des opérations de commissions a avancé de 7% à environ 181 millions, porté par les marchés financiers et le volume élevé de transactions de la clientèle privée. Enfin, les revenus des opérations de négoce ont reculé de 15% à 89,1 millions, ajoute la BCV.

La masse sous gestion a augmenté de 4% à 117,2 milliards, et l'afflux d'argent nouveau atteint 1,1 milliard. Les dépôts de la clientèle ont pris 1% à 36,7 milliards.

Les crédits hypothécaires ont crû de 5% à 33,3 milliards, à la faveur d'un marché immobilier dynamique, tandis que les autres crédits ont reculé de 1% à 6,1 milliards.

Pour 2024, la banque s'attend à des résultats «dans la continuité des derniers semestres», si le contexte économique et l'évolution des marchés financiers ne mutent pas de façon significative. Mais, le niveau record atteint en 2023 ne sera pas dépassable.