A 97 points, l'indicateur demeure inférieur à sa moyenne de longue période fixée à 100 mais regagne trois points par rapport au mois de juillet, où il s'était effondré de 5 points pour chuter à 94, détaille l'Institut national de la statistique et des études économiques dans un communiqué.
«Tous les secteurs d'activité contribuent à ce rebond», précise l'Insee.
Le climat des affaires a ainsi progressé de quatre points en un mois dans l'industrie (99 en août contre 95 en juillet), les entrepreneurs du secteur étant plus optimistes quant à leurs perspectives de production et à la demande issue de l'étranger.
Dans les services, l'indicateur regagne trois points sur un mois pour s'établir à 98, les dirigeants concernés étant plus confiants quant à l'évolution de la demande et de leurs effectifs. Cette composante du climat des affaires avait perdu six points en juillet.
Dans le bâtiment, le climat des affaires grappille deux points pour repasser au-dessus de sa moyenne historique (101 en août contre 99 en juillet), les entrepreneurs sondés par l'Insee portant une appréciation moins sévère sur leur activité passée et à venir.
Enfin, dans le commerce de détail, l'indicateur est en hausse de deux points sur un mois (96 contre 94 en juillet), porté par de meilleures «perspectives générales d'activité du secteur».
Après avoir chuté de quatre points en juillet, le climat de l'emploi se redresse de deux points pour atteindre 98 en août, deux points en dessous de sa moyenne de longue période. Ce rebond s'explique «principalement» par une amélioration des perspectives d'évolution des effectifs dans les services (hors intérim), fait valoir l'Insee.
Mesuré chaque mois par l'Insee, le climat des affaires a longtemps oscillé autour de sa moyenne historique en 2023 et en 2024, avant de chuter brutalement en juillet, dans la foulée des élections législatives anticipées (30 juin et 7 juillet) qui n'ont pour l'heure pas permis d'aboutir à la formation d'un nouveau gouvernement.