Depuis l'attaque du mouvement islamiste le 7 octobre sur le sol israélien, le gouvernement israélien a pris une série de mesures «pour restreindre la liberté des médias qui a abouti dans les faits à l'établissement d'un régime de censure», écrivent le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), Reporters sans frontières (RSF), Human Rights Watch (HRW) et la Fédération européenne des Journalistes (EFJ), dans cette lettre dont l'AFP a eu copie.
Ils demandent au chef de la diplomatie de l'UE Josep Borrell et au commissaire au commerce Valdis Dombrovskis la suspension de l'accord d'association, qui porte notamment sur les échanges commerciaux, et «des sanctions ciblées contre les responsables» de violations des droits fondamentaux.