Après la légère hausse du trimestre précédent, «l'économie allemande a de nouveau ralenti au printemps», a commenté Ruth Brand, présidente de l'institut, dans un communiqué

Ces chiffres confirment une première estimation de Destatis fin juillet qui avait surpris négativement les prévisionnistes, y compris la Banque fédérale d'Allemagne, qui anticipaient une légère croissance entre avril et juin.

En contraste, la zone euro a enregistré une progression du PIB de 0,3 % au dernier trimestre, plus élevée que prévu.

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En Allemagne, la production du secteur manufacturier a diminué de 0,2%, dans un secteur qui souffre depuis plusieurs trimestres de coûts énergétiques élevés, d'une faible demande intérieure et des difficultés du commerce international dans un contexte géopolitique tendu.

Moins de consommation

Les investissements en équipements - notamment en machines, appareils et véhicules - ont chuté de -4,1% par rapport au trimestre précédent et dans une moindre mesure dans le bâtiment (-2,0%).

Le commerce extérieur n'a pas aidé, les exportations ayant reculé de 0,2%.

Les dépenses de consommation ont reculé chez les ménages (-0,1%) mais celles de l'Etat ont augmenté de 1%, toujours par rapport au trimestre précédent et en données corrigées des variations saisonnières, selon Destatis.

L'économie allemande ne devrait pas rebondir prochainement, selon les derniers indicateurs de confiance des chefs d'entreprise, des investisseurs et des ménages, qui prévoient une seconde moitié d'année difficile.

Le gouvernement allemand prévoit une croissance de 0,3% pour l'ensemble de l'année, bien en deçà des 0,8 % attendus par Bruxelles pour la zone euro.