La situation reste tendue en ce qui concerne l’approvisionnement en gaz de l’Europe, en raison des tensions géopolitiques actuelles, indique le gouvernement dans un communiqué. En mars dernier, l'UE a prolongé d'un an l'objectif volontaire de réduction de la demande en gaz, ce qui doit permettre de réduire de 15% la consommation de gaz en comparaison avec la consommation moyenne sur cinq ans.
Comme la Suisse est totalement dépendante des importations de gaz, elle serait directement touchée en cas de pénurie de gaz en Europe. Le Conseil fédéral a donc décidé qu'elle devait participer solidairement à l’objectif d’économies de l’UE, comme au cours des deux derniers semestres d’hiver. L'objectif vise les ménages, l'industrie, les services et l'administration publique.