Entre janvier et juin, le produit d'exploitation atteint 141,8 millions de francs, contre 132,5 millions au premier semestre 2023, annonce la société de l'Oberland bernois vendredi dans un communiqué. L'excédent brut d'exploitation (Ebitda) est en revanche ressorti en repli de 1,8% à 62 millions. La marge afférente s'est inscrite à 43,7%, contre 47,6% un an plus tôt.

En fin de compte, le bénéfice net a atteint 34,5 millions, soit un repli de 1,3% comparé au record inscrit l'an dernier. Ce résultat demeure toutefois supérieur à son plus haut de 2019, avant la pandémie, à 29,3 millions.

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En termes de fréquentation, la destination Jungfraujoch a vu son nombre de visiteurs progresser de 9,8% à 460'500, alors que le nombre de skieurs est quant à lui demeuré stable à 930'100.

Dans le détail, le chiffre d'affaires généré par la destination Jungfraujoch - Top of Europe a progressé de 2,2% à 56,9 millions. Les revenus net du segment Expérience en montagne ont bondi de 35,4% à 17,7 millions, soit près du double réalisé en 2019, avant la pandémie. Les recettes du segment sports d'hiver ont en revanche reculé 4,1% à 24,5 millions. Au total, les revenus des transports ont grimpé de 5,1% à 99,1 millions de francs.

La hausse de la fréquentation a nécessité la création de postes supplémentaires, ce qui a entraîné une hausse des charges salariales. Combinée à une hausse des charges d'exploitation, cette augmentation s'est répercutée sur le bénéfice net.

Hormis pour le produit d'exploitation, anticipé à 139,6 millions, la performance s'inscrit en deçà des attentes des analystes qui tablaient en outre sur un Ebitda de 66 millions pour une marge afférente de 47,3% et un bénéfice net de 36,9 millions.

Pour ce qui est des perspectives, Jungfraubahn s'attend à «une évolution stable». La tendance observée en termes de fréquentation au premier semestre s'est poursuivie en juillet et août, même si les Jeux olympiques ont dirigé une partie de la clientèle vers Paris. Le groupe se réjouit par ailleurs d'un règlement de la succession «en bonne voie» au poste de directeur général, annoncé la veille. Oliver Hammel, 41 ans, succèdera au patron actuel Urs Kessler.