La croissance a ainsi ralenti par rapport au premier trimestre, qui avait connu une hausse du PIB de 0,3%, a indiqué l'Institut dans sa deuxième estimation.
L'activité des services a augmenté (+0,4%), notamment grâce au secteur des transports, hébergements et restaurants (+0,5%).
A l'inverse, l'agriculture, la sylviculture et la pêche (-1,7%) ainsi que l'industrie (-0,5%) ont subi une baisse.
L'acquis de croissance pour l'année en cours est de 0,6% fin juin, soit 0,1 point de moins qu'annoncé par l'Istat lors de la première estimation.
Le gouvernement de Giorgia Meloni avait révisé en baisse en avril ses prévisions de croissance pour l'ensemble de l'année, tablant sur une hausse du PIB de 1%, suivie de 1,2% en 2025.
Au deuxième trimestre, la croissance a été tirée par les investissements (+0,3%) et la consommation des ménages (+0,2%), alors que les dépenses de l'administration publique ont diminué de 0,5%.
Quant au commerce extérieur, les exportations ont reculé de 1,5% et les importations de 0,6%.
La Banque d'Italie avait estimé à la mi-juillet que la croissance était soutenue par les services, surtout les secteurs liés au tourisme.
Les dépenses des touristes étrangers en Italie ont grimpé de 10,5% en 2023 et ont continué à s'accroître «légèrement» pendant les deux premiers trimestres de 2024, selon l'Institut.
Pour stimuler sa croissance, l'Italie compte sur les fonds du plan de relance européen, dont elle est la première bénéficiaire avec 194,4 milliards d'euros prévus d'ici à 2026.
Bruxelles a jusqu'à présent versé à Rome cinq tranches pour un montant total de 113,5 milliards d'euros, soit 58,4% des fonds prévus. Mais l'Italie en a dépensé pour l'heure seulement 51,4 milliards d'euros.