Ce dispositif peut ainsi détecter l'influenza A, l'influenza B, le virus respiratoire syncytial et le Sars-CoV-2 grâce à un seul test PCR sur un échantillon d'un patient, souligne le laboratoire bâlois mardi. Il permet aussi de spécifier les agents pathogènes avec des cibles pré-sélectionnées pour tenir compte des du contexte du test, de la saison, de la localité et des facteurs spécifiques du patient.
«De nombreuses maladies respiratoires présentent des symptômes similaires, ce qui rend leur diagnostic difficile», souligné Matt Sause, directeur général de Roche Diagnostics. «Utilisant la technologie TAGS, le test Cobas Respiratory peut aider les médecins à identifier les virus respiratoires spécifiques plus rapidement, ce qui permet d'accélérer le diagnostic et d'apporter les soins adéquats aux patients».
Ce test «simplifie la logistique en laboratoire, aide à optimiser l'usage des ressources et à réduire la pression sur les laboratoires», selon le communiqué. Il est disponible dans les pays acceptant le marquage CE et l'homologation est en cours dans d'autres. Aux Etats-Unis, la demande auprès de la FDA est prévue au quatrième trimestre.
La technologie TAGS, développée par Roche, peut détecter jusqu'à 15 pathogènes sur un seul test PCR, et «présente un potentiel pour de nombreux autres agents pathogènes et d'indications».