Jeudi, le régulateur des associations caritatives a révélé qu'entre avril 2016 et juillet 2022, seules 8,5% des dépenses globales de son organisation destinée à lutter contre la pauvreté ont été consacrées à des subventions caritatives.

Parmi les dépenses épinglées : un billet d'avion de 12'300 livres (soit 14'800 euros) de Londres à Nice pour transférer des oeuvres d'art et des bijoux à un événement de collecte de fonds à Cannes en 2018.

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Note d'hôtel stratosphérique

Ou encore une note d'hôtel d'un montant de 7800 livres (soit 9400 euros) pour trois nuitées. L'hôtel en question était un cinq étoiles. La note totale incluait des frais de spa, de service d'étage ou encore l'achat de cigarettes et de produits de l'hôtel.

«L'enquête n'a pas permis d'établir que les administrateurs avaient revu le modèle de fonctionnement de l'association pour s'assurer que les méthodes de collecte de fonds étaient dans l'intérêt de l'association et que les coûts étaient raisonnables», écrit le régulateur dans son communiqué.

Radiée du registre des associations

Il pointe aussi des paiements d'un montant total de 290'000 livres (soit 348'000 euros) pour des services de conseil au profit d'une administratrice, ce qui était contraire aux statuts de l'organisation caritative et relève d'une «mauvaise gestion» des fonds de l'association.

«Fashion for relief» a été radiée du registre des associations caritatives.

Décorée de l'ordre des Arts et des Lettres

L'information a été publiée alors que le mannequin de 54 ans se trouvait à Paris, où elle a été décorée de l'ordre des Arts et des Lettres par la ministre de la Culture française, Rachida Dati.

«Je suis extrêmement préoccupée. Nous enquêtons de notre côté car je n'avais pas le contrôle de mon organisation caritative, je l'avais confiée à un avocat», a-t-elle assuré à la presse.

Naomi Campbell compte parmi les plus grandes stars (et les mieux payées) de l'ère des mannequins vedettes des années 90, avec Cindy Crawford ou Linda Evangelista.

Connue pour son tempérament colérique, elle avait été condamnée en 2007 à cinq jours de travaux d'intérêt général à New York pour avoir jeté son téléphone sur une assistante.