«Cette simple voie historique sur la ligne du Pied du Jura pénalise notre stabilité d'horaire. L'objectif consiste à supprimer ce goulet d'étranglement», a rappelé le chef de projet Philippe Cornaz, interrogé par Keystone-ATS.

En plus du percement de ce nouveau tunnel à double voie de 2,13 km, «nous avons planifié une amélioration de nos installations sur plus de 10 km, avec notamment le renouvellement des lignes de contact et des enclenchements», a-t-il ajouté.

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Outre une stabilité au niveau des horaires, ce nouveau tracé permettra d'augmenter la vitesse des trains et d'introduire une cadence semi-horaire pour le trafic régional.

Mise en service en 2029

Des travaux préparatoires avaient démarré dès 2020, mais le chantier a ensuite été retardé en raison notamment d'un recours lié à l'appel d'offres. Il est désormais entré dans sa phase décisive avec le début du percement du tunnel.

Le forage a débuté avec des pelles mécaniques, puis se poursuivra avec des explosifs. Au total, il faudra évacuer près d'un million de tonnes de matériaux d'excavation.

Sur la rive nord du lac de Bienne, le tracé de ce tunnel ferroviaire sera parallèle à celui du tunnel routier existant de la N5 et de sa galerie de secours. Les travaux doivent se poursuivre jusqu'en 2029. Lorsqu'ils seront achevés, le tracé ferroviaire actuel sera démantelé.

Le coût total du projet est estimé à 431 millions de francs. Son financement est garanti par le fonds et aménagements d'infrastructure ferroviaire (FAIF).