«Nous ferons tout pour maintenir notre réseau et nos services pour nos clients et pour protéger l'emploi au sein de la compagnie», a déclaré dans un communiqué la PDG, Marjan Rintel.
«C'est douloureux pour chaque collègue de KLM, mais c'est nécessaire, et cela doit être fait maintenant», a-t-elle complété.
Sans évoquer de suppressions de postes, le groupe affirme «explorer des options d'externalisation, de cession ou d'arrêt des activités qui ne contribuent pas directement aux activités aériennes».
Tous les nouveaux investissements seront reconsidérés et reportés, à commencer par le nouveau siège social, a ajouté la compagnie.
Selon elle, la productivité sera améliorée d'au minimum 5% d'ici l'an prochain, grâce à l'automatisation, la mécanisation et la réduction de l'absentéisme.
Au deuxième trimestre le bénéfice net de sa maison-mère Air France-KLM, s'est établi à 165 millions d'euros, bien en dessous des prévisions.
Et fin juillet le groupe a annoncé que la désaffection des voyageurs pendant les Jeux olympiques de Paris allait le priver de 200 millions d'euros de recettes cet été, dans la foulée de ce deuxième trimestre déjà «peu dynamique».