Entre juillet et septembre, les entrées de commandes ont crû de 9,2% en glissement annuel, à 2,93 milliards de francs, informe mardi la société basée à Winterthur dans un communiqué. Ses trois divisions - Flow, Services et Chemtech - ont contribué à ce résultat, précise-t-elle.
Celui-ci s'inscrit dans le bas de la fourchette des prévisions formulées par les analystes du consensus AWP.
La force du franc a eu une influence négative et les effets de change ont donc affecté le résultat à hauteur de 131 millions, ajoute l'entreprise. Après correction des effets de change, les entrées de commandes s'élèvent à 3,06 milliards.
Les entrées de commandes de la division Flow ont augmenté de 8%. «Cela s'explique principalement par la solide demande dans les secteurs de l'eau et de l'industrie, qui ont eux-mêmes bénéficié d'une dynamique croissante sur les marchés des »minéraux verts« et dans le domaine du traitement des eaux usées». La croissance a également été soutenue par une bonne dynamique de marché dans l'énergie et les infrastructures.
Le département Services continue d'afficher une croissance à deux chiffres: le volume des commandes a connu une hausse de 12,9%. Les trois régions de marché ont contribué à cette évolution, mais plus particulièrement les régions Amérique du Nord, Amérique centrale et Amérique du Sud et Asie-Pacifique.
De son côté, Chemtech a vu ses entrées de commandes grimper de 6,2%. Sulzer souligne que les volumes de commande ont été élevés «dans le domaine des polymères et de la liaison carbone».
Sur le plan géographique, la société a augmenté ses entrées de commandes de 15,6% dans la région Europe, Moyen-Orient et Afrique, de 8,6% dans la région Amériques et de 1,7% dans la région Asie-Pacifique.
En raison de ces résultats, qu'elle qualifie de «robustes», l'entreprise confirme les prévisions de croissance communiquées en juillet 2024 avec un volume de commandes en hausse de 9 à 12%, un chiffre d'affaires en hausse de 9 à 11% et une rentabilité opérationnelle (marge Ebita) d'environ 12%.