Plombées par la morosité du secteur de la construction en Chine notamment, les nouvelles installations ont poursuivi leur déclin. Les activités de modernisation et les services par contre se sont maintenus sur une pente ascendante.

Les recettes se sont érodées de 1,8% (+1,8% en monnaies locales) à 8,38 milliards de francs. Les entrées de commandes se sont affaissées de 1,3% (+2,4% en monnaies locales) à 8,48 milliards, nonobstant une accélération sur le seul troisième trimestre. Les réserves de travail ont fondu de 7,2% sur un an pour s'établir à 8,65 milliards.

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L'excédent d'exploitation (Ebit) a progressé de 5,9% à 945 millions et le bénéfice net a bondi de 8,2% à 748 millions, égraine un compte-rendu diffusé jeudi.

A l'exception d'une légère déception sur le front des recettes, la performance affichée comble généreusement les attentes des analystes consultés par AWP, qui plafonnaient le bénéfice net à 746 millions.

La direction laisse toujours entrevoir une croissance en monnaies locales plafonnées sous les 5% pour l'ensemble de l'exercice, ainsi qu'une marge Ebit de 11%. La feuille de route comprend un coût unique de 80 millions de francs pour la restructuration.

Le groupe lucernois profite de l'occasion pour annoncer le lancement en novembre d'un programme de rachat d'actions, portant sur un demi-milliard de francs.