La principale unité Pharma a assuré l'essentiel de l'essor des recettes, avec 11,62 milliards (+10%), portée tout particulièrement par le dynamisme du nouveau traitement ophtalmique Vabysmo (+59% hors effets de change à 1,02 milliard).
Les traitements Phesgo du cancer du sein, Hemlibra de l'hémophilie, Ocrevus de la sclérose en plaques ou encore Polivy du cancer du sang ont aussi contribué à généreusement surcompenser l'érosion des anciens moteurs de ventes Herceptin, Mabthera/Rituxan et Avastin soumis depuis quelques temps déjà à la concurrence de versions biosimilaires.
Les ventes de Diagnostics se sont aussi enrobées, de 6% à 3,52 milliards, indique le compte-rendu intermédiaire diffusé mercredi.
Les ventes de médicaments dépassent allègrement les attentes des analystes, tandis que celles de dispositifs de diagnostic déçoivent quelque peu.
Sur les neuf premiers mois de l'année, les recettes affichent un essor de 2%, ou 6% hors effet de change, pour un total de 44,98 milliards. Le coeur de métier dans les médicaments a enregistré une croissance de 3% à 34,26 milliards. L'unité Diagnostics a désormais tout juste compensé le manque à gagner induit par l'évaporation des ventes de tests Covid-19, encaissant 10,73 milliards.
Pour l'ensemble de 2024, la progression des recettes hors effets de change doit toujours plafonner autour de 5% et celle du bénéfice de base par bon de jouissance approcher les 10%.
L'effet de base Covid-19 ayant achevé de s'estomper dans le courant du 2e trimestre, il restera plafonné à 1,1 milliard de franc sur l'ensemble de l'année. L'impact estimé de la concurrence de versions biosimilaires ou génériques des produits vieillissants reste pour sa part estimé à 1,4 milliard. L'impact négatif devisé de l'appréciation du franc sur le chiffre d'affaires a été relevé d'un point de pourcentage, à 4%.