Le constructeur n'attend plus qu'une croissance «minime» au quatrième trimestre et «par conséquent» abaisse sa prévision de croissance des ventes à «7 à 8% pour l'ensemble de l'exercice au lieu de 12 à 15%» jusque-là, a averti le patron Jim Rowan en indiquant que les marchés automobiles en Chine, en Europe et aux États-Unis sont désormais «de plus en plus sous pression».

Le marché automobile est, selon lui «de plus en plus sous pression, ce qui affecte la demande», dans les «principales régions» de vente de Volvo en Chine, Europe et États-Unis.

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Pour le troisième trimestre 2024, il a annoncé une hausse de près d'un quart de son bénéfice net, à 4,4 milliards de couronnes (361 millions de francs), portée par un bond de 30% du bénéfice d'exploitation, à 5,8 milliards de couronnes, grâce à des matières premières meilleur marché.

Le chiffre d'affaires du trimestre n'a cependant progressé que de 0,9% à 92,8 milliards de couronnes, malgré une hausse de 3% des ventes en volume, à 172'849 voitures.

Electriques et rechargeables

Le patron a fait valoir que ses ventes des neuf premiers mois de l'année ont déjà progressé de 10%, permettant à Volvo Cars de «dépasser le marché des voitures haut de gamme en 2024, qui devrait croître de moins de 1% cette année».

Au troisième trimestre, l'ensemble voitures entièrement électriques et voitures hybrides rechargeables a représenté 48% du total des voitures vendues par Volvo.

Le constructeur, qui avait dévoilé en 2021 son plan de conversion à l'électrique, a depuis modéré son objectif d'être entièrement électrique d'ici 2030, précisant le 5 septembre qu'il ne le serait qu'entre 90% et 100%, le reste pouvant être assuré par un «nombre limité de modèles hybrides légers à vendre, si nécessaire».

A cette occasion, il avait renoncé à toute prévision de chiffre d'affaires pour 2026 mais quasiment maintenu pour cette année-là sa prévision de marge d'exploitation, la ramenant à 7 à 8%, non loin des 8% prévus jusque là.