En Grande Chine (c'est-à-dire en incluant Macao et Taïwan), «Hermès se démarque des autres grands groupes», a souligné auprès de journalistes le directeur général finance de l'entreprise, Éric du Halgouët, «il n'y a pas eu de rupture de tendance».

Le chiffre d'affaires du sellier-maroquinier en Asie (hors Japon) est en légère hausse de 0,6%, à 1,58 milliard d'euros, au troisième trimestre, «malgré la baisse de trafic (dans les magasins, NDLR) observée depuis la fin du Nouvel An en Grande Chine et une base élevée au troisième trimestre l'année dernière», a indiqué le groupe dans un communiqué.

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Cette «baisse de trafic» est compensée par une hausse de la dépense moyenne des clients, a expliqué Éric du Halgouët, grâce à la bijouterie, le cuir et le prêt-à-porter. Le directeur général finance a également souligné «la fidélité des principaux clients en Chine continentale».

Le groupe Hermès a ouvert récemment une boutique de 1.000 m2 à Shenzhen et compte en ouvrir deux autres à Shenyang et Pékin.

«Pas de rupture de tendance»

En Europe hors France, les ventes progressent de 18,8%, à 584 millions d'euros, «grâce à la solidité de la demande locale et à la dynamique des flux touristiques», selon le communiqué.

Le chiffre d'affaires en France grimpe de 13,1%, à 365 millions d'euros, malgré une «légère inflexion» des ventes dans les magasins parisiens au moment des Jeux olympiques, selon Éric du Halgouët, «compensée par des ventes très fortes» dans les magasins des régions balnéaires.

Le chiffres d'affaires de la zone Amériques augmente de 11%, à 666 millions d'euros.

«Que ce soit en France, en Europe, au Japon ou en Amériques, on ne voit pas de rupture de tendance, le début du mois d'octobre est dans les tendances du troisième trimestre», a précisé Éric du Halgouët.

Les ventes de la maroquinerie-sellerie, coeur de métier d'Hermès, bondissent de 12,7%, à 1,57 milliard d'euros. Celles de vêtements et accessoires progressent de 12,1%, à 1,13 milliard d'euros.

Alors qu'un lancement d'Hermès en haute couture avait été évoqué fin septembre par le gérant du groupe Axel Dumas dans une interview au Financial Times, Éric du Halgouët a souligné que «ce n'est pas d'actualité à court terme, cela peut tout à fait s'inscrire plus tard dans la stratégie du groupe».