En cause, notamment la publication le 6 octobre dernier dans un journal alémanique d'une lettre envoyée au chef du Département fédéral de justice et police lui demandant d'être plus présent lors des séances de commission et de se montrer plus transparent.

Le ministre Beat Jans s'est déjà exprimé sur cette lettre lors d'une conférence de presse du Conseil fédéral. «Il y a un voeu de me voir plus souvent et je l'accepte volontiers», a-t-il dit.

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Aux yeux de la commission, de telles fuites dans les médias sont particulièrement nuisibles au travail des commissions et doivent être condamnées avec la plus grande fermeté, indiquent vendredi les services du Parlement.

En début de semaine, la présidente de la commission, Greta Gysin (Vert-e-s/TI) avait déjà évoqué la possibilité de déposer une plainte. «C'est la troisième fois en un mois que des éléments confidentiels de nos séances se retrouvent dans la presse. On ne peut pas travailler sereinement dans ces conditions», a-t-elle indiqué aux quotidiens 24 Heures et Tribune de Genève.