BP avait prévenu dans un communiqué le 11 octobre de son pessimisme sur les résultats du trimestre, surtout en comparaison des «très bons résultats» enregistrés sur la même période l'an passé.

Le groupe n'est guère plus positif pour le quatrième trimestre, disant s'attendre à ce que les marges de raffinage «restent faibles» et que la production «soit inférieure» à celle du trimestre passé.

Si les prix du pétrole ont été tirés vers le haut à la fin du troisième trimestre par un regain de tension au Moyen-Orient, ils sont structurellement contenus par une faible demande de la Chine, premier importateur de brut, et par des prévisions de production abondante en 2025.

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«Dans le secteur du pétrole et du gaz, nous voyons la possibilité de croître tout au long de la décennie en privilégiant la valeur plutôt que le volume», a commenté le PDG de BP, Murray Auchincloss, se projetant ainsi sur le plus long terme.

Il dit aussi croire «profondément dans les possibilités offertes par la transition énergétique».

La dette de l'entreprise s'est par ailleurs creusée sur la période, en raison de l'impact des marges de raffinage plus faibles mais aussi parce qu'il a repoussé au quatrième trimestre l'inscription dans ses comptes d'un crédit d'environ un milliard de dollars lié à des cessions.

Elle s'affiche désormais à 24,3 milliards de dollars, contre 22,6 milliards de dollars à la fin du deuxième trimestre.

Shell, concurrent et compatriote de BP, qui publiera ses résultats jeudi, a lui aussi prévenu d'une baisse de ses marges de raffinage au troisième trimestre.