La Poste a commencé en juillet à contacter les cantons et les communes concernées par les adaptations de l'offre, a-t-elle indiqué mardi. Il n'est pas question de prendre des décisions sans consulter les services concernés.
C'est pourtant ce que lui reproche Syndicom. Dans un communiqué, le syndicat exige que la Poste maintienne le réseau actuel de 770 filiales et appelle tous les acteurs politiques à s'opposer activement aux plans de démantèlement. Un accès complet et sans barrière au service postal de base doit être maintenu, ajoute-t-il.
Pour le patron du géant jaune, Roberto Cirillo, le statu quo n'est toutefois pas une option. Et on ne peut pas attendre, a renchéri le responsable du réseau postal Thomas Baur. Selon lui, il n'y aura pas de suppressions d'emplois. Au contraire, la Poste cherchera à l'avenir de nouveaux employés pour rester innovante et se développer.