L'essor des recettes a été prioritairement alimenté par les moteurs de ventes établis, le traitement cardiaque Entresto comme l'anti-psoriasique Cosentyx ayant étoffé leur contribution de plus d'un quart à respectivement 1,87 et 1,69 milliards. Celle de l'anticancéreux Kisqali s'est envolée de plus de 40% pour représenter 787 millions.

Le nouveau radioligand Pluvicto a poursuivi son expansion, générant près de 390 million, après 345 millions au deuxième trimestre et 310 millions au premier. Soumis à la concurrence de versions génériques, le traitement ophtalmique Lucentis a suivi le chemin inverse, ses recettes s'étiolant d'un tiers sur un an à 245 millions.

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Le paquebot pharmaceutique a au passage soigné sa rentabilité. L'excédent avant charges d'intérêts et impôts a conséquemment bondi de 17% à 5,15 milliards de dollars. Le bénéfice net de base s'est envolé de 15% à 4,13 milliards, détaille un compte-rendu diffusé mardi.

La base de comparaison avait notamment été marquée l'an dernier par l'autonomisation et l'introduction en Bourse de la désormais ancienne filiale génériques et biosimilaires Sandoz, qui avait pesé sur les indicateurs de rentabilité. Non ajusté, le bénéfice net a ainsi été multiplié par près de deux à 3,19 milliards.

La performance décoiffe les pronostics du consensus AWP, qui articulaient en moyenne des revenus de 12,67 milliards, un Ebit de base de 4,92 millions et un bénéfice net de base de 3,96 milliards.

Le plan de vol pour l'ensemble de l'année prévoit désormais une croissance des recettes de plus de 10%, contre 5 à 15% précédemment et une progression de l'Ebit de base de près de 20%, contre 15 à 20%.