De janvier à septembre, l'ex-filiale génériques de Novartis, devenue indépendante il y a tout juste un an, a vu son chiffre d'affaires s'enrober de 8% à 7,6 milliards de dollars, indique-t-elle mercredi dans un communiqué.
Dans le détail, la division Génériques a crû de 1% en rythme annuel, à 5,6 milliards de dollars, alors que la division Biosimilaires a vu ses recettes bondir de 31% à 2,1 milliards, dopée par l'adoption d'Hyrimoz (adalimumab) aux États-Unis, l'acquisition de Cimerli (ranibizumab), la forte demande pour Omnitrope(R) (somatropine), ainsi que les lancements de Tyruko (natalizumab) et Pyzchiva (ustekinumab) en Europe.
Cette performance correspond au consensus établi par AWP, les analystes consultés prévoyant un chiffre d'affaires de 7,6 milliards de dollars.
La société constate «une accélération pour les génériques au troisième trimestre et une forte croissance à deux chiffres pour les biosimilaires». Les recettes de juin à septembre ont ainsi pris l'ascenseur, grimpant de 11% à 2,6 milliards, dont 741 millions pour la division biosimilaires (+36%), par rapport à la même période en 2023.
Par région, les recettes ont augmenté de 7% à 4 milliards en Europe de janvier à septembre, de 15% à 1,7 milliard en Amérique du Nord et de 4% à 1,9 milliard à l'international.
Pour la suite de l'exercice, la direction du groupe bâlois a confirmé ses prévisions de ventes nettes pour l'ensemble de l'année 2024 à une croissance de près de 10% ainsi que ses prévisions de marge d'Ebitda de base d'environ 20%.
«Nous prévoyons que la dynamique de notre activité se poursuivra, stimulant l'expansion des marges grâce à un mix de produits favorable et en tirant parti de notre base de coûts», a déclaré le directeur général de Sandoz, Richard Saynor, cité dans le communiqué.