Le «résultat final» de l'exercice en cours «dépendra de l'absence de développements défavorables» sur les deux trimestres restant, par exemple le risque lié aux conflits en Ukraine et au Moyen-Orient ou de nouveaux retards de livraison de Boeing, a souligné le PDG de Ryanair, Michael O'Leary, cité dans un communiqué.

Ces retards de livraison de l'avionneur américain avaient pesé sur le résultat et le trafic de la compagnie irlandaise l'an dernier.

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«Bien que nous continuions à travailler avec les dirigeants de Boeing pour accélérer les livraisons d'avions (...) le risque de nouveaux retards de livraison reste élevé», prévient le PDG, qui juge dès lors «raisonnable de modérer» son objectif de croissance du trafic «pour l'exercice 2026 à 210 millions de passagers, contre 215 millions auparavant».

Les tarifs des billets, qui avaient baissé de 15% au premier trimestre, affectant déjà les résultats, ont reculé de 7% au deuxième (de juillet à fin septembre). Le trafic passager a lui augmenté de 9%.

«Les réservations à venir suggèrent que la demande au troisième trimestre est forte et que la baisse des prix semble s'atténuer», a commenté M. O'Leary.

Mais «nous restons prudents quant aux perspectives de tarifs moyens» pour ce trimestre, «et nous nous attendons à ce qu'ils soient légèrement inférieurs à ceux» de la même période de l'exercice précédent, a-t-il ajouté.

Affirmant n'avoir «pratiquement aucune visibilité sur le quatrième trimestre», le PDG a relevé que ce trimestre n'inclura pas la période de Pâques, comme l'an passé, ce qui rendra la comparaison «difficile».