«Je suis très émue d'avoir ce prix», a déclaré la lauréate au restaurant La Méditerranée à Paris.
L'écrivaine et plasticienne suisse Gabriella Zalapi, formée à la Haute école d’art et de design à Genève, avait été retenue dans cette catégorie pour son roman en français «Ilaria ou la conquête de la désobéissance». Elle y raconte l'enlèvement d'une petite fille de huit ans par son père et leur cavale de deux ans à travers l'Italie des années 1980.
Le prix Médicis du roman étranger est allé au Guatémaltèque Eduardo Halfon, pour «Tarentule» (éditions Quai Voltaire). Il a recueilli quatre voix contre deux à l'Autrichien Josef Winkler, au huitième tour. «Je suis heureux, choqué d'arriver dans cette cérémonie très officielle», a commenté le lauréat.
L'Allemande établie en Suisse Katja Schönherr avait aussi été retenue dans cette catégorie avec «La famille Ruck». L'autrice, née à Dresde en 1982, y mêle satire sociale et clash des générations quand un père, sa mère et sa fille adolescente se retrouvent à cohabiter.
Le prix Médicis de l'essai a été attribué à l'Allemand Reiner Stach pour le troisième tome de sa biographie de Franz Kafka, «Les années de jeunesse». Il a fallu un seul tour, où il a récolté six voix.