Avant impôts, le fleuron de Dubaï a réalisé des profits «record» de 2,8 milliards de dollars (2,4 milliards de francs) pour les six premiers mois de l'année fiscale, en hausse de 1% sur un an, a indiqué le groupe dans un communiqué, en précisant qu'il a été soumis à l'impôt sur les sociétés de 9% récemment introduit dans l'émirat du Golfe.
«Nous nous attendons à ce que la demande des clients reste forte pour le reste de l'année 2024-25», a commenté son PDG, Cheikh Ahmed ben Saeed Al Maktoum.
«Les perspectives sont positives», a-t-il ajouté, avec l'arrivée prévue de nouveaux avions dans la flotte de la compagnie Emirates, et le développement de sa société soeur, dnata.
Cette dernière fournit des services à l'aéroport de Dubaï, le plus fréquenté au monde en terme de trafic international.
Certains vols d'Emirates vers la région ont été affectés ces derniers mois dans le contexte de la guerre entre Israël et le Hamas palestinien à Gaza, et l'extension du conflit au Liban et à l'Iran.
Mais le transporteur a augmenté dans le même temps ses liaisons vers 8 destinations en Europe, en Asie et Afrique, selon le communiqué.
Le groupe a généré 19,3 milliards de dollars de revenus, en hausse de 5% par rapport à la même période de l'année précédente, grâce à une «forte demande des clients dans toutes les divisions commerciales et dans toutes les régions», selon la même source.
Il a versé 540 millions de dollars de dividendes à son propriétaire, le gouvernement de Dubaï, l'un des sept émirats des Emirats arabes unis.