Entre juillet et septembre, le résultat net du groupe a grimpé à 338,5 milliards de yens (2,1 milliards d'euros) et son bénéfice opérationnel a décollé de 73%, a-t-il détaillé dans un communiqué.
Son segment jeu vidéo a bénéficié d'une hausse des ventes logicielles et des abonnements aux services en ligne, ainsi que d'effets de change positifs grâce au yen bas. Son activité de fabrication de capteurs d'images pour smartphones a également profité d'une activité soutenue.
Le chiffre d'affaires global de Sony, également aidé par des ventes solides dans le streaming musical, a progressé de 2,8% sur la période.
Le groupe nippon s'est néanmoins montré prudent pour l'avenir, ne relevant que sa prévision de ventes sur l'ensemble de son exercice 2024/25, et dans des proportions modestes (il table désormais sur un recul de 2,4% sur un an contre 3,2% jusque-là).
Le fabricant de la console PlayStation 5 se montre toujours optimiste sur les ventes de jeux réalisés par des éditeurs tiers, qui devraient selon lui compenser le déclin des titres développés dans ses propres studios, où il a réalisé des coupes d'effectifs sur fond de ralentissement de croissance pour l'ensemble de l'industrie.
Sony avait ainsi annoncé fin octobre la fermeture de deux studios, dont Firewalk, à l'origine du jeu de tir «Concord» retiré à peine deux semaines après son lancement à cause de faibles ventes.
Et le développeur et éditeur américain Bungie (créateur de «Halo» et «Destiny»), racheté par le groupe en 2022 pour 3,6 milliards de dollars, avait communiqué cet été la suppression de 220 postes, soit 17% de ses effectifs.
Le groupe s'attend aussi à des revenus en baisse dans le cinéma, notamment à cause de taux de change défavorables, et à un recul de ses ventes de capteurs d'images.
Il prévoit toujours un bénéfice net annuel de 980 milliards de yens (5,9 milliards d'euros, +1% sur un an) et un résultat opérationnel en hausse de 8,4%.