Le bénéfice d'exploitation, indicateur clé, a dépassé les attentes des analystes, à 3,94 milliards d'euros, tiré par la branche dommages malgré le poids des catastrophes naturelles. Il devrait se situer pour 2024 «dans la moitié supérieure de la fourchette cible» fixée en début d'année à 14,8 milliards d'euros, plus ou moins 1 milliard d'euros, a précisé l'assureur.
Le chiffre d'affaires du rival d'Axa a totalisé 42,8 milliards d'euros à fin septembre, en hausse annuelle de près de 18% sur un an, tiré par la branche dommages (+9%) et vie-santé (+28%) tandis que la gestion d'actifs a vu ses recettes quasiment stagner (+0,3%) dans un environnement de taux en recul.
Les sinistres liés aux catastrophes naturelles se sont élevés à 646 millions d'euros, en forte baisse par rapport à l'an dernier (1,28 milliard d'euros) mais légèrement au-dessus de la prévision de l'assureur. Ce chiffre s'explique par les inondations en Europe de l'Est et plusieurs tempêtes en Europe et aux États-Unis, lors de la saison des ouragans.
Le ratio combiné dans la branche dommages affiche 93,5%, s'améliorant de 2,7 points de pourcentage sur un an. Cet indicateur montre le rapport entre les primes encaissées et les remboursements. L'assureur est rentable lorsque le ratio est inférieur à 100.
Allianz a par ailleurs amélioré sa solidité financière, avec un ratio de solvabilité atteignant 209% à fin septembre, en hausse de trois points de pourcentage par rapport à fin juin. Ce ratio exprime le rapport entre les fonds propres disponibles de l'assureur et le capital requis pour couvrir les risques auxquels il est exposé, comme les catastrophes naturelles, les fluctuations de marché ou les risques de crédit.
Il s'est amélioré sur le trimestre grâce aux résultats mis en réserve, tandis que la provision pour dividende et les rachats d'actions a eu un impact négatif. Un programme de rachat d'actions précédemment annoncé pour un montant total de 1,5 milliard d'euros a été entièrement exécuté en octobre 2024, a précisé l'assureur.