Doug Burgum a également été désigné jeudi ministre de l'intérieur, chargé non pas de la police, mais de la gestion des terres fédérales. Cette double casquette suscite l'inquiétude d'organisations de protection de l'environnement, qui craignent que M. Burgum, connu pour sa proximité avec l'industrie pétrolière et gazière, n'ouvre à la prospection des terres dont le ministère de l'intérieur a la charge, comme les parcs nationaux.
Sa mission sera de «réduire les formalités administratives, renforcer les investissements du secteur privé et se concentrer sur l'innovation en lieu et place des régulations de long terme absolument pas nécessaires», est-il précisé dans un communiqué du républicain.
Course à l'IA
«Avec la domination énergétique des Etats-Unis, nous réduirons l'inflation, remporterons la course aux armes de l'intelligence artificielle face à la Chine [et les autres], renforcerons le pouvoir diplomatique américain et mettrons fin aux guerres dans le monde», a ajouté M. Trump, cité dans le texte.
Candidat à la primaire républicaine, Doug Burgum s'était rapidement retiré pour aussitôt soutenir Donald Trump. Il avait même un temps été envisagé comme candidat potentiel à la vice-présidence.
Devenu millionnaire en revendant son entreprise de logiciels à Microsoft, ce natif du Dakota du Nord s'était présenté en 2016 au poste de gouverneur de cet Etat du nord des Etats-Unis, l'emportant par surprise avant d'être réélu en 2020.
Il avait également été cité parmi les candidats potentiels au ministère de l'énergie, mais devrait se retrouver finalement à la tête de ce conseil national, qui dépendra directement de la Maison-Blanche et ne nécessite pas l'aval du Sénat, et du département de l'intérieur.