La rencontre est prévue mardi, a indiqué vendredi une source gouvernementale allemande. Elle portera sur les guerres en Ukraine et au Proche-Orient ainsi que sur les relations sino-allemandes, notamment dans le domaine commercial.
La Chine, qui n'a jamais condamné le Kremlin pour l'invasion de l'Ukraine et dont les relations économiques et militaires avec la Russie sont vues avec suspicion par les Occidentaux, cherche à s'afficher comme médiatrice dans le conflit ukrainien.
Dans la guerre à Gaza entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, Pékin veut se présenter comme un acteur plus neutre que les États-Unis.
Liens solides
L'Allemagne maintient des liens solides avec la Chine, longtemps son premier partenaire commercial, même si Berlin a durci le ton récemment, en cherchant un équilibre délicat entre poursuite de la coopération économique et protection de ses intérêts stratégiques et sécuritaires.
Olaf Scholz s'est rendu à deux reprises en Chine depuis le début de son mandat en 2021.
La première économie européenne s'inquiète par ailleurs du spectre d'une guerre commerciale entre l'UE et la Chine, après le relèvement par Bruxelles des droits de douanes européens sur les véhicules électriques chinois, qu'elle estime illégalement subventionnés par Pékin.
Le G20, qui se réunit en sommet lundi et mardi à Rio, regroupe les plus grandes économies de la planète, dont les États-Unis, la Chine et la France, ainsi que l'Union européenne et l'Union africaine, pour des échanges de plus en plus marqués par les tensions géopolitiques.