Pour désigner les différents éléments en discussion actuellement entre la Suisse et l'Union européenne (UE), le syndicaliste a parlé samedi d'un «projet de libéralisation» au micro de la radio alémanique SRF. Ces libéralisations s'appliqueraient au marché du travail, à celui de l'électricité et au rail, a-t-il dit.

Dans l'émission «Samstagsrundschau», il a aussi relativisé l'effet d'une clause de sauvegarde sur la libre circulation des personnes: la meilleure protection est une bonne protection salariale et des contrôles sur le marché du travail en Suisse.

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Actuellement dans le camp du «non»

Le résultat des négociations Suisse-UE doit satisfaire les intérêts de toutes les parties, a insisté celui qui est également conseiller aux Etats (PS/VD). Cela a été le cas durant les dernières décennies, selon lui.

Les négociations finiront certainement par aboutir, a estimé le Vaudois. Le Conseil fédéral enverra ensuite le dossier au Parlement. «Nous verrons à ce moment-là», a-t-il poursuivi en soulignant qu'en l'état actuel des choses, il s'y opposerait.

Dans d'autres dossiers, le socialiste a promis son soutien à l'initiative du Centre visant à ajuster les rentes AVS des couples mariés à celles, plus élevées, touchées par les couples non mariés. Il a en outre plaidé pour une augmentation des salaires réels et des allocations plus élevées. La population ne comprend pas qu'elle reçoive moins qu'il y a trois ans tout en travaillant autant, a-t-il encore dit.