C'«est un guerrier de la Liberté d'Expression», a affirmé Donald Trump dans le communiqué annonçant cette nomination.

Brendan Carr a réagi sur X dimanche soir: «nous devons démanteler le cartel de la censure», imposé selon lui par les géants de la tech que sont Facebook, Google, Apple ou encore Microsoft, «et restaurer le droit à la liberté d'expression des Américains».

Brendan Carr travaille à la FCC depuis 2012, et en est l'un des commissaires depuis 2017, nommé à ce poste par Donald Trump au cours de son premier mandat. Il avait, auparavant, travaillé comme avocat spécialisé notamment dans les questions de réglementation.

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«Il mettra fin à l'assaut réglementaire qui a paralysé les créateurs d'emplois et les innovateurs américains, et veillera à ce que la FCC réponde aux attentes des régions rurales de l'Amérique», a encore assuré Donald Trump.

Brendan Carr bénéficiait également du soutien d'Elon Musk, que Donald Trump a nommé à la tête d'une commission pour l'«efficacité gouvernementale». Il s'était en effet opposé à une décision de la FCC de retirer une importante subvention à Starlink, l'une des entreprises de M. Musk, rappelle le New York Times.

Reprendre le contrôle des Big Tech

«A mon avis, il ne s'agit de rien d'autre que d'une mesure de rétorsion réglementaire contre une des principales cibles de la gauche: M. Musk», avait-il écrit dans une tribune publiée dans le Wall Street Journal le 14 octobre.

Brendan Carr est également l'auteur du chapitre sur les télécoms du «projet 2025», un document de près de 900 pages élaboré par le cercle de réflexion conservateur Heritage Foundation, et feuille de route pour la refonte de l'Etat fédéral sous Donald Trump.

«La FCC doit changer de cap» et «atteindre quatre objectifs principaux: reprendre le contrôle des Big Tech, promouvoir la sécurité nationale, libérer la prospérité économique et garantir la responsabilité et la bonne gouvernance de la FCC», y écrit-il.