Les faibles taux de vacance dans les régions touristiques indiquent «une crise du logement alpin», avec seulement le Tessin affichant un taux au-dessus des 3%, d'après le document publié mardi. Il se limite à 0,4% à St Moritz, 0,7% à Davos ou 0,8% dans le Val de Bagnes.

Dans ces zones où les logements de vacances dominent, habiter à l'année y est un vrai casse-tête. Le nombre de communes où la part de 20% de résidences secondaires est dépassée est particulièrement important dans l'arc alpin, avec par exemple les valaisannes Loèche-les-Bains affichant une part de 76% et Conches-le-Haut de 79%, les grisonnes Arosa et Silvaplana de 75% chacune ou encore la bernoise Grindelwald de 63%.

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Dans le même temps, les prix des résidences secondaires ont presque crû de moitié depuis 2015, et augmenté de 14% rien qu'au cours de l'année 2023.

Et pour ceux qui trouveraient malgré tout un logement disponible, les écarts se creusent entre les stations de ski et les vallées, souligne l'institut, comparant un loyer à Zermatt de 3270 francs, quand à Viège, il en coûtera 1850 francs, soit un rabais de 43%.