La banque française a été passée en catégorie 2, alors qu'elle figurait auparavant en catégorie 1, ce qui signifie qu'elle va devoir se conformer à des exigences plus strictes au niveau des capitaux qu'elle doit mettre de côté pour pouvoir résister en cas de choc sur le système bancaire et les marchés financiers.

Le Conseil de stabilité financière, qui avait été chargé par le G20 de mener des réformes du système financier après la crise de 2008, publie depuis 2012 une liste des banques dites d'importance systémique au niveau mondial qu'elle met à jour chaque année.

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Elles sont réparties en cinq catégories qui correspondent à différents degrés d'exigences en au niveau des fonds propres et de capacités d'absorption des pertes.

Leur nombre est resté inchangé en 2024, avec 29 banques, a indiqué le Conseil de stabilité financière dans un communiqué.

Si Crédit Agricole est remontée d'un cran, Bank of America est de son côté descendue d'un cran, passant en catégorie 2, alors que cette banque américaine figurait auparavant en catégorie 3.

Aucune banque ne figure en catégorie 5, les exigences les plus élévées concernant donc l'américaine JP Morgan Chase, classée en catégorie 4. Elle doit en conséquence constituer un coussin de fonds propres plus élevé que les autres banques.

La catégorie 3 regroupe pour sa part Citigroup et HSBC.

En 2023, le groupe Credit Suisse avait été retiré de cette liste qui comptait auparavant 30 banques. Pour éviter que la deuxième plus grosse banque de Suisse ne fasse faillite, les autorités helvétiques avaient négocié dans l'urgence son rachat par sa concurrente UBS en mars 2023.

Lors de la mise à jour de cette liste sept mois plus tard, le Conseil de stabilité financière avait renforcé les exigences à l'égard d'UBS, faisant passer la banque suisse en catégorie 2, aux côtés entre autres de Barclays, BNP Paribas, Goldman Sachs et Bank of China.