Dans un communiqué paru mercredi, l'ONG détaille «une chorégraphie rodée» de Coca-Cola: «verser le contenu d'une bouteille plastique dans un gobelet, le servir à une personne qui pense alors avoir en sa possession un contenant écologique, puis jeter la bouteille à l'abri des regards».

Or, le patron de Coca-Cola France Mickaël Vinet avait affirmé, en avril sur France Info, viser «zéro déchets» lors des Jeux olympiques, rappelle l'ONG.

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«Ces allégations ont ainsi revêtu un caractère trompeur, destiné à améliorer l'image de la marque aux yeux du grand public», affirme France Nature Environnement dans sa plainte, consultée par l'AFP.

Déjà critiqué pendant les Jeux, l'entreprise américaine avait expliqué devoir utiliser des bouteilles en plastique sur certains sites olympiques.

Le géant américain avait indiqué dans un communiqué qu'il fallait trouver les «meilleures conditions de sécurité et de qualité alimentaire», mais aussi «s'adapter à chaque site et à ses contraintes techniques et logistiques», citant parmi celles-ci les arrivées d'eau et d'électricité, la «surface disponible» ou l'«espace de stockage».

Le mastodonte des boissons sans alcool avait affirmé que ces bouteilles seraient «triées et compactées afin d'être recyclées».

Or «le plastique a un impact environnemental dès sa production», rappelle Axèle Gibert, responsable de la gestion des déchets chez FNE, qui souligne également la présence de microplastiques dans les liquides bus dans ces bouteilles.

Elle dénonce un «double discours» qu'on retrouve «sur les négociations sur le traité plastique».

A Busan (Corée du Sud), des représentants de 178 pays planchent sur ce traité international destiné à supprimer la pollution du plastique.

Mais si certains pays veulent viser une réduction de la production et la suppression des plastiques «non nécessaires», d'autres, dont de grands producteurs de pétrole, s'opposent à tout objectif chiffré sur la production.