Les eurodéputés doivent approuver à la mi-journée la nouvelle équipe de la Commission, pour cinq ans.

Dans son discours devant le Parlement, Ursula von der Leyen a indiqué que la «première initiative majeure» de la Commission européenne porterait sur la compétitivité pour «combler» le fossé avec les Etats-Unis et la Chine.

Elle a promis un plan pour «la décarbonation et la compétitivité de l'Europe».

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Défense européenne

Un peu plus tard, elle a insisté sur la Défense européenne et la nécessité de faire davantage pour rivaliser avec les dépenses militaires russes, en pleine guerre en Ukraine, et au moment où le retour de Donald Trump à la Maison Blanche laisse craindre un désengagement des Etats-Unis.

«Nos dépenses doivent augmenter», a-t-elle martelé. «La Russie dépense jusqu'à 9% de son PIB dans la défense. L'Europe dépense en moyenne 1,9%. Il y a quelque chose qui ne va pas dans cette équation», a insisté la dirigeante allemande.

La cheffe de l'exécutif européen a mentionné les «guerres, conflits et souffrances» en Ukraine, au Moyen-Orient et dans certaines parties de l'Afrique. «L'Europe doit jouer un rôle plus important dans toutes ces zones», a-t-elle lancé.

«Nous n'avons pas de temps à perdre» car les «menaces sont sérieuses», a-t-elle poursuivi, en répétant son intention de présenter un livre blanc sur l'avenir de la défense européenne au cours des 100 premiers jours de ce mandat.