Plusieurs sénateurs des régions de montagne ont accueilli mardi avec un plaisir non dissimulé la décision du Conseil de l'Europe sur le déclassement de la protection du loup, annoncée au moment même du débat sur le prédateur. L'une des motions demandait précisément au Conseil fédéral de s'activer pour rétrograder le loup d'«espèce de faune strictement protégée» à «espèce de faune protégée» dans la Convention de Berne.

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Le texte, accepté par 32 voix contre 11, doit permettre à l'avenir de réguler la population de loups au niveau régional. Selon cette approche, le loup pourrait être chassé dans les régions où la population atteint une certaine valeur seuil, selon des quotas fixés au niveau régional.

La régulation demandée est désormais possible, s'est félicité Beat Rieder (Centre/VS). S'adressant au Conseil fédéral, il a ajouté: «Vous pouvez le faire, vite et de manière efficace, de manière à ce qu'on n'ait plus besoin de parler du loup dans cette chambre», a-t-il déclaré.

Pour les Vert-e-s, le durcissement des conditions de tirs demandé par la droite n'avait plus lieu d'être.