Tous les sénateurs ont déploré la situation actuelle de la presse, les annonces de coupes s'étant multipliées ces derniers mois. Le soutien financier de la presse écrite est nécessaire pour donner à cette dernière le temps requis pour passer au numérique, a rappelé Marianne Maret (C/VS) au nom de la commission.

Cette mesure doit permettre de garantir le rôle démocratique important de la presse écrite, au moins pour les années à venir. «La démocratie ne peut fonctionner que si la population peut compter sur des informations complètes et objectives», a souligné Charles Juillard (C/JU).

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«La disparition des titres régionaux est mauvaise pour la démocratie», a ajouté Josef Dittli (PLR/UR). Des études montrent que là où les médias manquent, la désinformation et les fake news augmentent. Au détriment de la participation politique.

Baptiste Hurni (PS/NE) a rappelé que la presse écrite n'est pas un secteur économique comme les autres. «C'est un trait d'union entre le monde politique et la population. Et un rempart contre la propagande.» Et de lancer: «Je ne veux pas que ma fille n’ait que les tweets d’un milliardaire détraqué pour s'informer.»

L'UDC s'est opposée à l’augmentation proposée de l’aide indirecte à la presse. «Nous n'avons pas cet argent», a argué Jakob Stark (UDC/TG) en rappelant la situation financière tendue de la Confédération.

Le débat se poursuit.