Selon le compteur qui affiche sa valeur en temps réel sur son site internet, le fonds frôlait les 20'050 milliards de couronnes aux alentours de 16H00 (15H00 GMT).
Recueillant les revenus pétroliers de l'Etat norvégien, le fonds est censé faire fructifier la richesse nationale en vue de financer les dépenses du généreux Etat-providence quand les gisements d'hydrocarbures du pays seront taris.
Formellement créé en 1990, il avait été abondé pour la première fois en 1996 avec un modeste chèque de 1,981 milliard de couronnes.
Sa valeur avait dépassé les 10.000 milliards de couronnes en 2019 et elle a donc doublé en cinq ans.
Aujourd'hui, elle équivaut à une somme de 3,6 millions de couronnes pour chacune des 5,6 millions de personnes, enfants inclus, qui vivent en Norvège.
Le fonds est essentiellement investi en actions, celles-ci représentant un peu plus de 70% de ses actifs.
Avec des parts dans près de 8800 entreprises à travers le monde, c'est le plus gros investisseur individuel de la planète, contrôlant à lui seul 1,5% de chaque entreprise cotée.
Il possède aussi un gros portefeuille d'obligations (près de 27% de ses actifs) mais aussi des placements immobiliers ainsi que des parts dans des projets d'énergies renouvelables non cotés.