Ce rapport répond à un postulat de Joseph Dittli (PLR/UR), qui demandait de définir le trafic touristique afin que ce type de mobilité apparaisse dans les statistiques, rappelle vendredi le gouvernement dans un communiqué.

Le trafic touristique concerne aussi bien les déplacements d'une journée que des excursions avec nuitée. Contrairement à la mobilité au quotidien, il a lieu en dehors de l'environnement habituel des voyageurs, plutôt rarement et avec une durée de déplacement plus longue, peut-on lire dans le rapport. Cela comprend donc également les voyages d'affaires.

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La plupart des déplacements touristiques sont toutefois liés aux loisirs et notamment aux vacances (86%). Les voyages d'affaires représentent 12%. Les 2% restants sont liés à des déplacements à fin d'achat.

Les touristes qui se rendent en Suisse le font majoritairement en voiture (74%). Les transports publics sont utilisés dans 24% des cas, le vélo dans 2%.

La population suisse utilise les transports publics pour un tiers de ses déplacements, soit davantage que les hôtes étrangers. Si ces derniers utilisent les transports publics à 23% pour se rendre en Suisse, ils ne les utilisent qu'à 3% pour traverser le pays. Ce trafic de transit représente environ un quart du trafic touristique généré par les hôtes étrangers.

Les chiffres avancés dans le rapport pour le trafic touristique se basent sur les données de 2015. Elles ont été préférées à celles de 2021 car ces dernières étaient influencées par les mesures prises contre la pandémie, est-il précisé.