Lilium qui se présente comme pionnier dans le domaine de l'aviation électrique a signé un «contrat d'achat d'actifs avec Mobile Uplift Corporation GmbH», une entreprise enregistrée à Munich (sud) et créée par «un consortium expérimenté d'investisseurs européens et nord-américains» qui vont acquérir ses actifs, selon un communiqué.
L'entreprise, basée en Bavière, mise depuis ses débuts en 2015 sur ses «Lilium jets», engins électriques à décollage vertical pouvant accueillir quatre à six passagers.
«Sous réserve de la réalisation de certaines conditions suspensives, Lilium estime que cet accord permettra à ses filiales d'obtenir les fonds nécessaires pour relancer leurs activités», est-il ajouté, sans que le montant de cet investissement soit révélé.
Le nom des investisseurs derrière l'entité Mobile Uplift n'est pas non plus révélé, tandis que la clôture de la transaction «est actuellement prévue pour début janvier 2025», selon le communiqué.
Suppressions de postes
Cet accord de dernière minute intervient après que Lilium a dû arrêter ses activités et licencier vendredi dernier la quasi-totalité de ses 750 salariés restant, après en avoir déjà licencié 250, faute de trouver un repreneur avant la date limite qui était fixée à lundi.
Les défis techniques sont énormes et l'argent manquait dernièrement pour l'entreprise encore en phase de développement avec ses appareils.
Lilium a engrangé à ce jour une centaine de commandes fermes et environ 700 pré-commandes dans le monde, selon un porte-parole.
Elle fait face à une concurrence rude - notamment de géant mondiaux comme Airbus ou Boeing - pour développer une technologie censée révolutionner le transport urbain et qui a besoin d'importants capitaux.