La fourchette haute «est fort probablement la plus réaliste», écrit Le Monde, s'appuyant sur des travaux universitaires et une enquête réalisée dans le cadre du consortium de médias «Forever Lobbying Project» - dont fait partie la SSR pour la Suisse - sur ces substances substances per- et polyfluoroalkylés.
D'autant plus que l'estimation «n'inclut ni l'impact des PFAS sur nos systèmes de santé, ni une myriade d'externalités négatives trop difficiles à quantifier», ajoute le quotidien.
Il s'agit de la suite d'une vaste enquête parue en 2023, qui a mis en évidence «au moins 23'000 sites pollués» sur le continent par ces substances chimiques prisées pour leurs propriétés antiadhésives, déperlantes ou antitaches.