Presque tous les mois de 2024 ont inscrit un nombre de nuitées en hausse par rapport à l'année précédente, à l'exception d'avril et septembre, précisent les spécialistes de l'OFS dans leur relevé.
La demande a été portée à nouveau par la clientèle étrangère, pour laquelle les nuitées se sont inscrites en hausse de 5,1% à 22,0 millions. En 2023, ces dernières avaient également enregistré une solide croissance de 21,8%. Les clientèles américaine, mais également asiatique, ont particulièrement soutenu la progression.
Par pays, les nuitées des hôtes venus des Etats-Unis ont bondi de 13,9% sur un an, atteignant ainsi le plus haut niveau jamais observé. Il s'agit désormais du deuxième marché le plus important après l'Allemagne, qui a enregistré une évolution latérale (+0,5%).
Troisième marché, les nuitées d'hôtes en provenance du Royaume-Uni (-4,1%) ont reculé tandis qu'elles ont progressé pour la France (+6,1%) et sont restées stables pour l'Italie (-0,2%).
Sur le continent asiatique, ce sont la Chine et l'Inde qui ont été les pays les plus contributeurs à la croissance avec des progressions de respectivement 46,6% et 10,6%. La demande chinoise reste toutefois encore largement inférieure à ses niveaux d'avant la pandémie (-47,9% par rapport à 2019).
Les nuitées des hôtes des pays du Golfe ont quant à elles accusé un repli (-4,4%).
Demande indigène stabilisée à un niveau élevé
De son côté, la demande indigène est restée stable avec 20,9 millions de nuitées (+0,1%). Ce niveau figure parmi les plus élevés jamais enregistré après les années 2021 et 2022.
La durée moyenne des séjours était de 1,9 nuit pour les hôtes habitant en Suisse et de 2,1% pour ceux venus de l'étranger.
Parmi les régions touristiques, neuf sur treize ont enregistré une augmentation des nuitées. Les zones urbaines de Zurich (+4,9%) et Genève (+6,6%) ont particulièrement tiré leur épingle du jeu, inscrivant également un solide taux d'occupation des chambres. A l'inverse, le Tessin (-1,5%), le Valais (-1,0%) et la région fribourgeoise (-2,5%) ont essuyé un repli de la demande.
Durant l'année 2024, le taux net d'occupation des chambres s'est monté à 55,1%, soit une augmentation de 0,1 point par rapport à 2023.