Cet indicateur de croissance de référence s'est porté à 50,5 en février, 0,1 point de moins qu'en janvier, précise le rapport mensuel. Un indice en dessous de 50 signifie une contraction économique.

L'économie britannique est à la peine ces derniers mois, avec une croissance stagnante en troisième trimestre et de seulement 0,1% au quatrième, qui accompagne une inflation en hausse --3% sur un an en janvier.

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Le gouvernement travailliste du Premier ministre Keir Starmer, notamment sa ministre des Finances Rachel Reeves, est sous pression depuis la présentation fin octobre d'un budget constitué d'une forte hausse des cotisations patronales ainsi que d'emprunts exceptionnels pour investir, qui n'a pas convaincu les entreprises.

Celles-ci ont indiqué être contraintes d'«augmenter les prix afin de compenser la hausse imminente des coûts salariaux associés» à ce budget, qu'il s'agisse de l'augmentation des cotisations ou de la revalorisation du salaire minimum, selon Chris Williamson, économiste chez S&P Global.

Elles rapportent également que ces changements budgétaires ont «joué un rôle majeur dans l'intensification des réductions d'emplois», à un rythme «jamais vu depuis la crise financière mondiale, si l'on exclut les mois de pandémie».

Et la détérioration des carnets de commandes «laisse présager de réductions probables de l'activité des entreprises dans les mois à venir».