Le produit d'exploitation s'est contracté de 3,3% à un peu moins de 1,9 milliard de francs, tandis que le résultat d'exploitation a fondu à 203 millions, soit 61 millions de moins qu'un an plus tôt, peut-on lire dans un communiqué diffusé jeudi. Ce, en raison de la «volatilité des taux d'intérêt», le bras financier de La Poste tirant ses revenus principalement des opérations d'intérêt, sans pouvoir octroyer directement des hypothèques et des crédits, insiste-t-il.
PostFinance a ainsi encore abaissé les taux d'intérêt sur les comptes d'épargne et de prévoyance. «Ces taux en baisse assombrissent les perspectives d'un redressement rapide des marges». Dans ce contexte, l'établissement appartenant à 100% à la Confédération prévoit de renforcer son engagement dans les activités qui ne dépendent pas de ces évolutions, «par exemple dans le domaine des placements, du négoce, des cartes de paiement ou du trafic des paiements».
A fin décembre, les créances hypothécaires, proposées par le biais de banques partenaires, s'élevaient à 6,18 milliards de francs (+2,4%), tandis que les dépôts clientèle ont atteint 106,64 milliards (+2,5%).
Le patrimoine des clients atteint 106,64 milliards de francs, contre 104,07 milliards précédemment. Sur ce montant, 20,36 milliards relèvent des activités indépendantes des taux d'intérêts (hors bilan), contre 17,70 milliards en 2023. Le nombre des clients est resté stable à 2,4 millions, tandis que l'effectif s'est quelque peu étoffé à 3486 unités de personnel, contre 3340.