Eni a en outre annoncé jeudi des économies de plus de 2 milliards d'euros en 2025, pour atténuer les effets «des vents contraires macroéconomiques et de l'incertitude concernant les droits de douane» imposés par Donald Trump. Les dépenses nettes d'investissement devraient être ainsi inférieures à 6 milliards d'euros, contre une prévision initiale de 6,5 à 7 milliards d'euros, a détaillé Eni dans un communiqué.

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Ces économies, décidées dans un contexte de nette baisse des prix du pétrole, devraient être également obtenues grâce à une diminution des coûts et grâce à d'autres mesures concernant la trésorerie, explique le groupe. Pour l'année 2025, Eni table désormais sur un prix du baril de 65 dollars, contre 75 dollars auparavant, dans un contexte de vives tensions au Moyen-Orient et de turbulences sur les marchés.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord a baissé de 9% à 75,66 dollars dollars en moyenne au premier trimestre. A l'inverse, le cours de référence du gaz naturel a grimpé de 65% à 48 euros le mégawattheure (MWh), a précisé Eni.

Eni vise toujours une production d'hydrocarbures de 1,7 million de barils par jour pour l'année en cours. Accusant le coup de la baisse des cours du pétrole, le chiffre d'affaires d'Eni a reculé de 2% à 22,56 milliards d'euros au premier trimestre.

Le bénéfice net ajusté, qui exclut les éléments exceptionnels, a chuté de 11% à 1,41 milliard d'euros, un montant cependant supérieur au consensus des analystes du fournisseur d'informations financières Factset qui tablait sur 1,21 milliard.