De janvier à mars, le chiffre d'affaires du groupe a atteint 15,44 milliards de francs, en hausse de 7% par rapport au premier trimestre 2024, selon le communiqué paru jeudi. Apurée des effets de change, la croissance de la multinationale rhénane est calculée à 6%.
Les revenus de la division pharma ont crû de 9% à 11,94 milliards, quand ceux de son homologue Diagnostics ont fait du surplace à 3,49 milliards. La multinationale rhénane souligne que «la forte demande pour l'ensemble des produits et régions ayant compensé l'impact des récentes réformes de la tarification des prix en Chine». En Asie-Pacifique, les ventes de cette division ont ainsi chuté de 15%.
Roche se réjouit de «la forte demande continue» pour les médicaments qui ont tiré la croissance: Phesgo (cancer du sein), Vabysmo (maladies des yeux), Xolair (allergies) et Hemlibra (hémophilie). Le top 5 des médicaments, Phesgo, Vabysmo, Xolair, Hemlibra et Xofluza (influenza), ont totalisé 3,6 milliards de ventes, soit 0,7 milliard de plus sur un an.
L'évolution des recettes du groupe et de la division pharma s'avère supérieure à la moyenne des attentes des analystes consultés par AWP. En revanche, celle des dispositifs de dépistage a déçu.
Le directeur général Thomas Schinecker, cité dans le document, s'est dit confiant de pouvoir poursuivre «notre dynamique positive», confirmant les objectifs pour l'ensemble de l'année. Roche table sur une augmentation du chiffre d'affaires autour de 5% et une amélioration du dividende en francs.