Un de vos meilleurs souvenirs professionnels?
Je repense à l’ouverture de la réunion annuelle du World Economic Forum (WEF) à New York, au Waldorf Astoria, en 2002. Nous avions avec mes équipes exactement douze semaines pour déplacer de Davos à New York cet événement attirant plus de 2500 participants, et ceci quelques mois à peine après l’attaque du World Trade Center. C’était un défi logistique, mais également en termes de gestion de la sécurité dans ces mois de peur d’une nouvelle attaque terroriste.
Quel autre métier auriez-vous voulu exercer?
J’aurais adoré être ingénieur maritime. A 15 ans, je me serais bien vu maître de la mécanique et du moteur d’un grand bateau sur les océans et voyageant à travers le monde.
Le talent que vous rêveriez d’avoir?
La facilité d’apprendre des langues et de pouvoir parler avec tout le monde dans leur langue maternelle! J’estime en effet que la communication entre les gens constitue l’un des points les plus importants dans la vie. Cela m’a demandé beaucoup d’efforts pour maîtriser les trois langues que je pratique aujourd’hui, et j’aurais beaucoup aimé en parler beaucoup plus encore.
Un trait de caractère qui vous séduit ou vous agace?
Etre à l’heure est très important pour moi et je déteste les gens en retard. Toutefois, je dois convenir que je commence à devenir un peu rigide autour de cette notion de ponctualité, au point d’être souvent en avance et ceci commence à m’agacer.
Quelle a été votre plus grande erreur?
En tant que jeune musicien professionnel, je n’ai pas pu résister à critiquer certains de mes collègues, musiciens de longue date. Le fait que ces critiques émanent d’un collègue jeune et peu expérimenté n’a évidemment pas été du goût de tout le monde. Cela m’a finalement valu de devoir quitter cet orchestre, ce qui a contribué à me faire beaucoup réfléchir.
Le meilleur conseil que vous ayez reçu?
Pour réussir, il faut s’en donner les moyens et il faut persévérer. Il y a peu de situations et de défis qui peuvent se résoudre facilement, mais la vie ne nous confronte que rarement à des choix faciles…
Le meilleur endroit du monde?
Chez moi avec ma famille, pour me sortir du monde professionnel dans lequel je m’investis sans compter. C’est là que je vais rechercher mon îlot de calme, ce qui me permet de me ressourcer.
Votre plus dure école de la vie?
Mes années d’apprentissage de musicien, où il fallait jour après jour se motiver et s’exercer pendant six heures pour s’approcher du niveau nécessaire à produire de la musique la plus pure et gagner une place dans un orchestre.
Votre plus grande extravagance?
Ma collection de locomotives vapeurs H0: je dois en avoir une bonne centaine. Car je conserve une certaine nostalgie pour les belles mécaniques et le transport.
Qui ou quoi aimeriez-vous être le temps d’une journée?
Je ne suis pas sûr que j’aimerais vivre une autre expérience que celle que j’ai la chance de vivre à Genève Aéroport. Alors, je resterai là où je suis.
Quel titre mettriez-vous sur votre portrait?
Quelque chose qui met en avant ma volonté d’écouter et de comprendre tout le monde, et aussi d’être là pour aider les autres afin de faire avancer nos projets et objectifs.
La personnalité avec qui vous aimeriez dîner ?
Tout simplement mon épouse et en tête-à-tête, car entre mon travail, les occupations de ma femme, nos enfants et nos chiens, il ne nous reste presque pas de temps pour nous occuper de nous-mêmes.