Son parcours

Après avoir travaillé de nombreuses années dans le contrôle de gestion, puis dans la direction financière de différentes entreprises, en Suisse et à l’international, Olivier Taburet s’est mué en CFO intérimaire il y a ceci une dizaine d’années, à l’âge de 45 ans. Un choix qu’il ne regrette pas tant les défis sont variés et intéressants. «Je suis appelé pour des missions, par exemple de 18 mois, pour transformer la logistique dans une dizaine de sites, mener à bien la digitalisation de l’entreprise ou chapeauter une acquisition.»

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Le CFO intérimaire

Appelé à la rescousse par les entreprise pour gérer le plus souvent une mission délicate et très précise, un directeur financier «à la demande» doit pouvoir rapidement évaluer la situation et «amener de la valeur». «Il doit arriver dans la société, PME, multinationale ou organisme public, comme un couteau suisse, en se déployant rapidement. C’est comme du plug&play: au bout de trois jours, le CFO intérimaire doit se sentir comme chez lui et bricoler le moteur de l’avion tout en le pilotant.»

Un modèle d’avenir?

Si l’ubérisation des fonctions dirigeantes est une tendance en croissance, Olivier Taburet estime qu’être un manager de la transition ne correspond pas à tous les cadres seniors désireux de se reclasser. «Mais pour ceux qui aiment ce rythme de périodes intenses, puis plus calmes, ce qui permet de se consacrer à des activités privées, c’est idéal. D’autant qu’à 50 ans et plus, on ne cherche plus forcément un titre mais à utiliser ses compétences. Et à avoir du fun!»    

 

La série de podcasts «L’écho des CFO» vous est proposée par Romandie Formation et son Diplôme fédéral en finance et controlling