Flavio Frei parle bien. Rien d’étonnant pour celui qui a grandi dans une famille d’avocats. Si le Genevois manie le verbe, il n’en a pas moins le nez dans le guidon. La raison, c’est Highr, la start-up qu’il a co-créé début 2023 avec Benjamin Esmilaire. Un binôme dirigeant aujourd’hui rejoint par Paul Deblicker dans la fonction de CTO.

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Highr n’a pas d’autres ambitions que de révolutionner et d’améliorer le recrutement. Plus précisément, la start-up commercialise depuis ce printemps un logiciel facilitant l’attraction des talents au sein d’une entreprise. Il assure aux recruteurs de sélectionner les bons profils en adéquation avec les valeurs de la société; et aux candidats de faire le bon choix: «Grâce à Highr, candidats et recruteurs se regardent d’égal à égal», résume Flavio Frei. Et trouver le match.

Ce n’est pas un scoop, la guerre des talents fait rage dans de nombreux secteurs, complexifiant la tâche des recruteurs. De plus, les manières de postuler ont radicalement changé avec les outils numériques et les réseaux sociaux. Conséquences? Des talents passent parfois entre les mailles du filet des recruteurs. C’est du moins le constat et l’expérience de Flavio Frei dans sa précédente vie professionnelle. Et c’est aussi la raison d’être de Highr.

Car avant d’entreprendre Flavio Frei et Benjamin Esmilaire oeuvraient en tant que consultants dans le recrutement. Au fil des années, ils se sont rendus compte qu’ils passaient trop souvent à côté de profils intéressants et en parfaite adéquation avec le pedigree des entreprises. Le binôme recherche un outil sur le marché pour corriger ce biais. Ils n’en trouvent pas. Alors, ils décident de le créer.

“On se fait toujours une image plus belle de l’entreprenariat”

 

Le duo démissionne fin 2021 et planche sur la start-up. Highr voit le jour fin 2022. Du moins, au registre du commerce: «On a découvert qu’on ne pouvait pas tout maîtriser, se souvient Flavio Frei. Mais notre valeur commune, c’est la curiosité. Il y a toujours des aléas. Faut pas craindre de lever la main et de demander de l’aide.» Une humilité qui leur a bien servi pour rédiger les statuts et les contrats: «On s’est fait aider par des notaires et des avocats. Sur le plan administratif et légal, un créateur d’entreprise peut vite perdre pied.»

Aujourd’hui, Highr existe bel et bien. Elle a accueilli ses premiers investisseurs et tente de faire connaître son logiciel. Une étape importante qui ne garantit pas pour autant le succès commercial: «Tous les start-upper ont envie de réussir. Mais nous savons d’entrée de jeu que ce ne sera pas le cas de tout le monde, insiste Flavio Frei. On se fait toujours une image plus belle de l’entreprenariat. Une fois que l’on y est, il faut développer une forme de résilience pour mieux rebondir et ne pas perdre pied.»

Cette série de podcasts «L'écho des entrepreneurs» vous est présentée par le service du soutien à la création d'entreprise du Centre Patronal.