L’assurance décès peut être souscrite par tout un chacun et quel que soit son statut : salarié, indépendant ou sans activité lucrative. Toutefois, elle s’adresse plus particulièrement à certaines catégories de personnes. Souvent contractée pour des raisons familiales ou professionnelles, cette assurance est surtout pertinente pour des personnes ayant par exemple des enfants. Elle est également d’un grand secours pour les personnes propriétaires avec une dette hypothécaire, ou encore pour les entrepreneurs. En assurant un capital décès, l’assuré garantit à ses proches un montant suffisant pour que ces derniers puissent continuer d’assumer leurs obligations financières. Le capital décès permet également de garantir les frais de formation de ses enfants, d’amortir une partie de sa dette hypothécaire, ou encore d’assurer la pérennité de son entreprise.
Il est bon de savoir que la prestation est versée directement au bénéficiaire désigné. Le capital en cas de décès n’entre pas dans la masse successorale, ce qui permet de pouvoir bénéficier rapidement des liquidités nécessaires.
La première chose à faire lorsque l’on désire souscrire cette assurance est de déterminer le montant du capital assuré, ainsi que la durée du contrat. Une fois ces données établies, il convient de choisir le type de prévoyance. Deux alternatives sont possibles : la prévoyance liée (3a), ou la prévoyance libre (3b). Il est bon de préciser que si les primes d’une assurance liée sont déductibles fiscalement, ce n’est pas forcément le cas pour la prévoyance libre. Enfin, la dernière étape consiste à choisir l’option la plus adaptée à ses besoins, à savoir un capital constant, décroissant, voir même une rente de survivants.
Oui. Pour des personnes qui souhaitent se couvrir mutuellement, en cas de décès de l’un ou de l’autre, l’assurance de risque pur décès sur deux têtes est une solution qui peut s’avérer très intéressante. En effet, si nous prenons l’exemple d’un couple qui est propriétaire d’un bien immobilier en commun, il est fortement recommandé de conclure cette assurance. Si l’un des deux venaient par malheur à décéder, le capital assuré sera automatiquement versé à l’autre conjoint survivant, ce qui permettrait d’amortir par exemple une partie de la dette hypothécaire afin de pouvoir rester vivre dans la maison. Cette alternative est également adaptée pour les associés en affaires qui veulent assurer la continuité de leur entreprise en cas de décès de l’un d’eux.
D’un point de vue tarifaire, cette solution offre une excellente couverture au meilleur prix, puisque le risque est partagé entre les personnes assurées. Par rapport à deux polices individuelles séparées, une assurance sur deux têtes est forcément moins coûteuse.
Chacune de ces options répond à des besoins spécifiques. Le capital constant consiste à déterminer un montant au début du contrat d’assurance. Ce même montant sera perçu par le bénéficiaire au moment du décès, l’âge de la disparition n’exerçant aucune influence sur cette somme. Cette option profite aux personnes ne prévoyant pas de constituer une épargne sur plusieurs années, et par conséquent ayant besoin d’assurer un capital fixe en cas de décès.
Le capital décroissant, lui, s’adresse plutôt aux individus ayant un besoin financier important durant les premières années du contrat d’assurance, comme une dette hypothécaire. En effet, le capital décroissant consiste à fixer un capital de départ qui va diminuer année après année et ce durant toute la durée du contrat d’assurance. Le montant perçu par les bénéficiaires varie en fonction du moment de la disparition. Les primes sont donc moins élevées en assurant un capital décroissant.
Pour un homme et une femme de 35 ans, qui assurent un capital décès constant sur deux têtes de CHF 200'000.- francs pendant 25 ans, la prime annuelle s’élève à CHF 764.45. Ou pour un homme et une femme de 40 ans qui assurent un capital décès décroissant sur deux têtes de CHF 300'000.- francs pendant 20 ans, la prime annuelle serait de CHF 652.60. En prenant un peu de hauteur, on constate que couvrir des montants importants est possible moyennant des prix très raisonnables. Tout un chacun gagnerait donc à se poser la question s’il est utile dans sa situation d’assurer un capital décès. N’hésitez pas ainsi à demander conseil à un expert au sein du Groupe Mutuel qui vous renseignera et pourra, le cas échéant, procéder à une analyse concrète de votre situation personnelle.
Depuis six ans, Guillaume Chassot est Senior Relationship Manager en ce qui concerne la Prévoyance privée, pour la région Suisse romande et le Tessin, au Groupe Mutuel. Au bénéfice d’un brevet fédéral en assurances sociales et d’un diplôme de conseiller financier IAF, il est actif depuis 18 ans dans le monde des assurances et de la prévoyance. Il soutient et accompagne le réseau de vente interne ainsi que les partenaires externes. Il est également actif dans le domaine de la formation et fait office de relais entre le marché et les équipes qui développent les solutions de prévoyance privée au sein du Groupe Mutuel.
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