Les avocats critiquaient en particulier l'acte d'accusation de 213 pages, constellées de notes de bas de page ainsi que l'exploitation par le Ministère public de la Confédération (MPC) de données volées par un ancien employé de Petrosaudi. La Cour des affaires pénales a jugé non pertinentes ces questions préjudicielles et les a écartées.
Le tribunal va pouvoir passer à l'interrogatoire du bras droit de l'accusé principal, le patron de Petrosaudi. Ce double national suisse et britannique est accusé de gestion déloyale, escroquerie, corruption active d'agents publics étrangers, blanchiment d'argent aggravé et gestion déloyale des intérêts publics.
Selon le MPC, les deux hommes ont détourné 1,8 milliard de dollars au détriment du fonds malaisien 1MDB.